VIDEO – Conférence lumineuse et souriante de Emmanuel Gabellieri . Corpus de textes utilisés dans la conférence : ci dessous . (Video des questions à la suite du corpus de textes)
Séminaire Diognète, E.Gabellieri, 18 janvier 2025, Parvis Part-Dieu
“Idôlatrie ou inspiration, le double rapport entre religion et politique chez Simone Weill » Quelques textes de S.Weil
Mécanisme et figures de l’idolâtrie
(2) « Le pouvoir, par définition, ne constitue qu’un moyen (…) Mais la recherche du pouvoir, du fait même qu’elle est essentiellement impuissante à se saisir de son objet, exclut toute considération de fin, et en arrive, par un renversement inévitable, à tenir lieu de toutes les fins. C’est ce renversement du rapport entre le moyen et la fin, c’est cette folie fondamentale qui rend compte de tout ce qu’il y a d’insensé et de sanglant au cours de l’histoire »
(Réflexions sur les causes de la liberté et de l’oppression sociale 1934, p.61)
(3) « Il ne dépend pas de nous de croire en Dieu, mais seulement de ne pas accorder notre amour à de faux dieux » (Pensées sans ordre sur l’amour de Dieu, Gallimard, 1962, p.13)
(4) « Il existe une seule chose qu’il est possible de prendre pour une fin sur terre, c’est le collectif, qui a une espèce de transcendance sur l’individu » (Cahiers de Marseille, OC VI 2, 257)
(5) « Hegel croyait en un esprit caché à l’œuvre dans l’univers, et que l’histoire du monde est simplement l’histoire de cet esprit du monde, lequel, comme tout ce qui est spirituel, tend indéfiniment à la perfection. Marx a prétendu remettre sur ses pieds la dialectique hégélienne (…) il a substitué la matière à l’esprit comme moteur de l’histoire ; mais par un paradoxe extraordinaire il a conçu l’histoire (…) comme s’il attribuait à la matière ce qui est l’essence même de l’esprit, une perpétuelle aspiration au mieux. L’essor de la grande industrie a fait des forces productives la divinité d’une sorte de religion dont Marx a subi malgré lui l’influence en élaborant sa conception de l’histoire. Le terme de religion peut surprendre quand il s’agit de Marx ; mais croire que notre volonté converge avec une volonté mystérieuse qui serait à l’œuvre dans le monde et nous aiderait à vaincre, c’est penser religieusement, c’est croire à la Providence. D’ailleurs le vocabulaire même de Marx en témoigne, puisqu’il contient des expressions quasi mystiques, telles que « la mission historique du prolétariat » (Réflexions…, 1934 p.20-21)
(6) « l’être même de l’homme consiste à être tendu vers le bien (…) <mais> La contradiction essentielle de la condition humaine, c’est que l’homme est soumis à la force, et désire la justice (…) est soumis à la nécessité, et désire le bien (…) <a>Certains croient que les pensées de l’homme concernant le bien possèdent ici-bas le plus haut degré de force. Ce sont ceux qu’on nomme les idéalistes. Ils se trompent doublement, d’abord en ce que ses pensées sont sans force, puis en ce qu’elles ne saisissent pas le bien (…) <b> D’autres croient que la force est par elle-même orientée vers le bien. Ce sont des idolâtres. (…) Ils se trompent aussi doublement ; d’abord la force est étrangère et indifférente au bien, puis elle n’est pas toujours et partout la plus forte. <c> Seuls peuvent échapper à ces erreurs ceux qui ont recours à la pensée incompréhensible qu’il y a une unité entre la nécessité et le bien, autrement dit entre la réalité et le bien hors de ce monde. Ceux-là croient aussi que quelque chose de cette unité se communique à ceux qui dirigent vers elle leur attention et leur désir. Pensée encore plus incompréhensible, mais expérimentalement vérifiée. »Fragments de Londres (1943), OL209-10
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-Transcendance et Incarnation
(9) « Le vrai Dieu est le Dieu conçu comme tout-puissant, mais comme ne commandant pas partout où Il en a le pouvoir ; car il ne se trouve que dans les cieux, ou bien ici-bas dans le secret. (…) Ou bien Dieu n’est pas tout puissant, ou bien Il n’est pas absolument bon, ou bien Il ne commande pas partout où il en a le pouvoir. Ainsi l’existence du mal ici-bas, loin d’être une preuve contre la réalité de Dieu, est ce qui nous le révèle dans sa vérité (…) Les religions qui ont conçu ce renoncement, cette distance volontaire, cet effacement volontaire de Dieu, son absence apparente et sa présence secrète ici-bas, ces religions sont la religion vraie, la traduction en langages différents de la grande Révélation. Les religions qui représentent la divinité comme commandant partout où elle en a le pouvoir sont fausses. Même si elles sont monothéistes, elles sont idolâtres. » (Formes de l’amour implicite, 1942, Attente de Dieu 130-32)
(10) « Il faut approuver l’abdication créatrice de Dieu et se féliciter d’être soi-même une créature, une cause seconde, qui a le droit d’agir en ce monde. – Ce malheureux gît sur la route, à moitié mort de faim. Dieu en a miséricorde, mais ne peut pas lui envoyer du pain. Mais moi qui suis là, heureusement je ne suis pas Dieu ; je peux lui donner un morceau de pain. C’est mon unique supériorité sur Dieu. – ‘J’avais faim et vous m’avez nourri’. Dieu peut implorer du pain mais non pas leur en donner » (CS 281) « Par la miséricorde nous pouvons mettre en communication avec Dieu la partie créée, temporelle d’une créature. C’est une merveille analogue à l’acte même de la création. (VI 4, 131-32)
– « Comme le crayon est pour moi quand, les yeux fermés, je palpe la table avec la pointe, être cela pour le Christ. Nous avons la possibilité d’être des médiateurs entre Dieu et la partie de la création qui nous est confiée (…) Avec notre consentement il opère cette merveille » (VI 3 86) « Chaque créature pensante parvenue à l’obéissance parfaite constitue un mode singulier, unique, inimitable, irremplaçable, de présence, de connaissance d’opération de Dieu dans le monde. » (VI 2 489) ; « ceux chez qui l’amour de Dieu a fait disparaître les amours purs d’ici-bas sont de faux amis de Dieu. Le prochain, les amis, les cérémonies religieuses, la beauté du monde ne tombent pas au rang des choses irréelles après le contact direct entre l’âme et Dieu. Au (…) après avoir traversé la mort pour aller à Dieu, le saint doit en quelque sorte s’incarner dans son propre corps afin de répandre sur ce monde, sur cette vie terrestre, le reflet de la vie surnaturelle. (…) Il lui incombe d’achever ainsi la création » (IV 1 336, SG 95-96)
–Politique et inspiration de la « vie publique »
(11) (a) « Il est une réalité située hors du monde (…) hors du domaine que les facultés humaines peuvent atteindre . A cette réalité répond, au centre du cœur de l’homme cette exigence d’un bien absolu qui y habite toujours et ne trouve jamais aucun objet en ce monde» (OC V 2, 96) « lien qui attache à l’autre réalité tout homme sans exception. Quiconque reconnaît (…) ce lien (…) tient tout être humain sans aucune exception pour quelque chose de sacré à qui il est tenu de témoigner du respect. Il n’est pas d’autre mobile possible au respect universel de tous les êtres humains. (ibid., 97). « Tous les êtres humains sont absolument identiques pour autant qu’ils peuvent être conçus comme constitués par une exigence centrale de bien autour de laquelle est disposée de la matière psychique et charnelle »(98). (b) <Ainsi, étant donné> la « liaison établie dans la nature humaine entre l’exigence de bien qui est l’essence même de l’homme et la sensibilité », « le respect inspiré par le lien de l’homme avec la réalité étrangère à ce monde se témoigne à la partie de l’homme située dans la réalité de ce monde », c’est-à-dire aux « besoins terrestres de l’âme et du corps »(98). Ainsi « lorsque (…) la vie d’un homme est détruite ou mutilée par une blessure ou une privation de l’âme ou du corps, ce n’est pas en lui la sensibilité seule qui subit le coup, mais aussi l’aspiration au bien. Il y a alors sacrilège envers ce que l’homme enferme de sacré » (99).
(12) «tout homme est fait (…)pour quelque chose infiniment plus haut qu’aucun idéal qui puisse lui être proposé par la vie publique.» (EL 172); «la réalité pour un homme est d’exister ici-bas(…). La plénitude de la réalité de Dieu est hors de ce monde, mais la plénitude de la réalité d’un homme est dans ce monde, cet homme fût-il parfait.» VI 3, 51
(13)« Les choses vraiment précieuses ce sont celles qui constituent des échelons vers la beauté du monde, des ouvertures sur elle » (AD 174). « Les vrais biens terrestres sont des metaxu (intermédiaires). On ne peut respecter ceux d’autrui (ex. les cités étrangères) que si on regarde ceux qu’on possède seulement comme des metaxu – ce qui implique qu’on est en route vers le point où on en peut s’en passer » (VI 2 363)
(14) Les « besoins de l’âme » (au lieu des droits de l’homme) unifiés par l’harmonie de couples d’opposés :
« L’ordre » (ou harmonie entre les besoins)
(1-2) « liberté » et « obéissance » (qui sont unis dans la responsabilité) ;
(3-4) « égalité » et « hiérarchie »,
(5-6) « honneur » et « châtiment »,
(7-8) « liberté d’opinion » et « vérité »,
(9-10) « sécurité » et « risque »,
(11-12) « propriété privée » et « participation aux biens collectifs » (« propriété privée / bien commun »).
(13-14) « participation à une action collective » et « initiative personnelle V 2 376.
(15-16) « intimité » et « vie civique, publique » V 2 375
« L’enracinement » (unité vécue de l’ensemble des besoins (et source de la « joie »)
(16) «…autour de Toulouse au 12ème siècle, la plus haute pensée vivait dans un milieu humain et non pas simplement dans l’esprit d’un certain nombre d’individus. Car c’est là, il me semble, la seule différence entre la philosophie et la religion (…) Une pensée n’atteint la plénitude d’existence qu’incarnée dans un milieu humain, et par milieu j’entends quelque chose d’ouvert au monde extérieur, qui baigne avec la société environnante, qui est en contact avec cette société, non pas simplement un groupe fermé de disciples autour d’un maître. » (Pensées sans ordre…p. 65) – « La civilisation chrétienne, c’est la civilisation romane, prématurément disparue après un assassinat (…) ce pays (…) aimait la liberté ; Il n’aimait pas moins l’obéissance. L’unité de ces deux contraires, c’est l’harmonie pythagoricienne dans la société. (….) L’esprit civique conforme à cet idéal grec dont Socrate fut un martyr est parfaitement pur. » (« En quoi consiste l’inspiration accitanienne », OC IV 2 422)
– De la beauté du monde et de l’art aux cérémonies religieuses et la foi populaire :
(17) « La beauté du monde est la coopération de la Sagesse divine à la création […]. Dieu a créé l’univers et son Fils, notre frère premier-né, en a créé la beauté pour nous. La beauté du monde, c’est le sourire de tendresse du Christ pour nous à travers la matière » (AD 154).
(18) « La voie de la beauté nous conduit donc à saisir le Tout dans le fragment, l’infini dans le fini, Dieu dans l’histoire de l’humanité. Simone Weil écrivait à ce propos : ‘Dans tout ce qui suscite en nous le sentiment pur et authentique de la beauté, il y a réellement la présence de Dieu. Il y a presque une incarnation de Dieu dans le monde, dont la beauté est le signe. La beauté est la preuve expérimentale que l’incarnation est possible. C’est pourquoi chaque art de premier ordre est, par essence, religieux’ », Benoît XVI, Discours aux artistes, 21 novembre 2009[1]
(19) Les pratiques religieuses sont des « choses sensibles particulières (…) et pourtant parfaitement pures » car tournées vers « l’inconditionné » (AD 181). Toute religion, même si on n’y adhère pas explicitement, remplit ainsi la fonction de rendre « sensible » la « pureté parfaite indispensable à l’homme » (AD 184)
(20) « Messe de Pentecôte à Saint-Pierre, avec chœurs d’hommes et d’enfants. Musique divine sous cette divine coupole, parmi la foule agenouillée où l’on voyait beaucoup de rudes visages d’hommes et de femmes du peuple. Étant donné que rien n’est plus beau que les textes de la liturgie catholique, c’est bien là l’art complet recherché par Wagner. Mieux même car le public aussi participe » (Lettres à J.Posternak, mai 1937 )
(20 bis) «Je vais tous les dimanches dans une église baptiste de Harlem où, sauf moi, il n’y a pas un Blanc. Après deux heures et demie de service […] la ferveur religieuse du pasteur et des fidèles explose en danses genre charleston, en cris, en chants… C’est vraiment émouvant de foi » (Lettre à J.Bercher, New-York 1942, SP II 431)
-Spiritualité du travail :
(21) « Non seulement que l’homme sache ce qu’il fait – mais si possible qu’il en perçoive l’usage – qu’il perçoive la nature modifiée par lui. Que pour chacun son propre travail soit un objet de contemplation. » (Exergue du Journal d’usine, 1934 (OC II 2 171) – « travail et contemplation sont les deux pôles de la pensée » (1928, II 1, 49) « Le génie du plus simple artisan l’emporte autant sur les matériaux qu’il exploite, que l’esprit d’un Newton sur les sphères inertes dont il calcule les distances, les masses et les révolutions » ( I 270) – « Un ouvrier qui éprouve sans cesse la loi du travail peut connaître bien plus et sur lui-même et sur le monde que le mathématicien qui étudie la géométrie sans savoir qu’elle est une physique (…) l’ouvrier peut être sorti de la caverne et les membres de l’Académie des Sciences peuvent se mouvoir parmi les ombres » (I 136-37)
(22) « L’homme donne son sang, sa chair à l’homme sous forme de travail. L’homme se donne à l’homme en tant que travail. » (I 378-79) « La création est un mouvement descendant, et c’est en ce sens que le travail est une imitation de la création (comme aussi de l’incarnation et de l’eucharistie) » (VI 2 376)
(23) « Notre époque a pour mission propre, pour vocation, la constitution d’une civilisation fondée sur une spiritualité du travail. Cette vocation est la seule chose assez grande pour la proposer aux peuples au lieu de l’idole totalitaire. Les pensées qui se rapportent au pressentiment de cette vocation et qui sont éparses chez Rousseau, Georges Sand, Tolstoï, Proudhon, Marx, dans les encycliques des papes et ailleurs, sont les seules pensées originales de notre temps, les seules que nous n’ayons pas empruntées aux Grecs. » (L’Enracinement, p.125)
(25) enracinement :« L’enracinement est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu de l’âme humaine. C’est un des plus difficiles à définir. Un être humain a une racine par sa participation réelle, active et naturelle à l’existence d’une collectivité qui conserve vivants certains trésors du passé et certains pressentiments d’avenir. Participation naturelle, c’est-à-dire amenée automatiquement par le lieu, la naissance, la profession, l’entourage. Chaque être humain a besoin d’avoir de multiples racines. Il a besoin de recevoir la presque totalité de sa vie morale, intellectuelle, spirituelle, par l’intermédiaire des milieux dont il fait naturellement partie. » E 61.
– Donner sa vie pour le monde, dans la paix et dans la guerre :
(26) « Aujourd’hui ce n’est encore rien que d’être un saint, il faut la sainteté que le moment exige, une sainteté nouvelle, elle aussi sans précédent (…) Il y faut plus de génie qu’il n’en a fallu à Archimède pour inventer la mécanique…(…) Le monde a besoin de saints qui aient du génie comme une ville où il y a la peste a besoin de médecins. Là où il y a besoin, il y a obligation» (Attente de Dieu, p. 82)
(28) Projet d’infirmières de première ligne pour les Alliés (1943): « Aucun symbole ne peut mieux exprimer notre inspiration que la formation féminine proposée ici. La simple persistance de quelques offices d’humanité au centre même de la bataille, au point culminant de la sauvagerie, serait un défi éclatant à cette sauvagerie que l’ennemi a choisie et qu’il nous impose. Sa portée symbolique serait saisie partout (…). Ce corps d’un côté et les SS de l’autre feraient par leur opposition un tableau préférable à n’importe quel slogan. Ce serait la représentation la plus éclatante possible des deux directions entre lesquelles l’humanité doit aujourd’hui choisir.» (EL 193 ; rééd. Cahier de l’Herne)
(29) « Père, au nom du Christ, accorde-moi ceci. (…) Que ce corps se meuve ou s’immobilise (…) en conformité ininterrompue avec ta volonté. Que cette ouïe, cette vue, ce goût, cet odorat, ce toucher, reçoivent l’empreinte parfaitement exacte de ta création. (…) que tout cela soit transformé en substance du Christ, et donné à manger à des malheureux dont le corps et l’âme manquent de toutes les espèces de nourriture (Connaissance surnaturelle 205)
Sur la pensée politique et religieuse de S.Weil (sélection)
-Cahier de L’Herne « Simone Weil », (E.Gabellieri/F. L’Yvonnet dir.) L’Herne, 2014
– E.Gabellieri, –Etre et Don, S.Weil et la philosophie, Peeters, Louvain, 2003, surtout chap. II, III, VII
– Penser le travail avec S.Weil, Nouvelle Cité, 2019
–Le phénomène et l’entre-deux. Essai pour une metaxologie, Hermann, coll. « De visu », 2019, chap.IX et X
-Etre et Grâce. S.Weil et le christianisme, Cerf, Coll. “Philosophie et théologie”, 2023, chap.II, III, VIII
– G.Khan (dir.), Simone Weil, philosophe, historienne et mystique, collectif, Aubier, 1978
– B. Saint-Sernin, L’action politique selon Simone Weil, Cerf, 1988
– Robert Chenavier, Simone Weil. Une philosophie du travail, Cerf, « La nuit surveillée », 2001
– Luttons-nous pour la justice ? S.Weil, Recueil et commentaires de textes par P.David, Peuple libre, 2017
E.Gabellieri (sélection d’articles)
– « Le sens de l’historicité chez S.Weil » , Cahiers Simone Weil sept. 1985, p. 253-72
– « Psychologie du ‘ gros animal ‘ et philosophie de la barbarie chez S.Weil », Cahiers Simone Weil , sept. 1986, p. 260-85
– « Vie publique et vita activa chez S.Weil et H.Arendt », CSW juin 1999, p.135-52
– « Christianisme et politique chez H.Arendt et S.Weil », Théophilyon, V-2, 2000, p.287-322 ;
– Amor mundi, Amor Dei. S.Weil et H.Arendt, (dir.E.Gabellieri), Théophilyon IX-2, 2004, p.325-579, ibid., « ‘Action’ et ‘Inspiration’ : un double fondement du politique ? », p.559-79
– « La religion, source d’inspiration du politique. J.Maritain et S.Weil », Dieu et la Cité. Le statut contemporain du théologico-politique, (dir. Ph. Capelle), Cerf, 2008, p119-31
– « Des droits de l’homme aux obligations envers l’être humain (S.Weil). Métaphysique et politique… » Théophilyon, XIII-2, 2008, p.287-302
– « De Simone Weil à Etty Hillesum. Les ‘Armes de l’esprit ‘ », Transversalités, 2021/1, p.57-67
– « La double ‘profession de foi’ de Londres, de S. Weil à J.J. Rousseau et retour », CSW, XLIV n°4, décembre 2021, p.435-464
– « Action, transcendance, incarnation. Pour une lecture unifiée de la pensée politique de S. Weil », Labyrinth, vol.25 n°1 Wien, automne 2023, p.34-55
– « Needs of the Soul as a Basis for New Civilization » in Declaration of Duties toward Humankind: A Critical Companion to Simone Weil’s The Need for Roots. E.Springsted & R.CollinsEd., Carolina University Press, Durham, 2024, p. 51-74
– « Cosmos, Anthropos, Theos, Science des milieux et « metaxologie », Théophilyon 2024, XXIW-1, p.13-31 – « Simone Weil ou la Résistance ‘sur pla
[1] Cf. aussi : « L’art a toujours été lié à l’expérience de la beauté. Simone Weil écrivait : “La beauté séduit la chair pour obtenir la permission de passer jusqu’à l’âme.” (…) dans la véritable beauté, nous commençons ainsi à ressentir la nostalgie de Dieu», Pape François, Discours aux artistes, 23 juin 2023
Questions et réponses